Pour vivre heureux, vivons (tout) simplement!
Un an après mon première article sur les Yourtes, bien qu’ayant choisis la solution d’un mobile-home pour des raison que j’explique ici, l’idée de la Yourte contemporaine est toujours présente.
J’ai effectué énormément de recherches au sujet des yourtes, le gros point faible des yourtes que l’on trouve en Europe est leur durabilité face à notre climat. Il est donc impératif pour tout futur propriétaire de yourte de choisir un modèle étudié et conçu pour nos latitudes.
Les personnes qui font le choix de vivre en yourte sont généralement dans un état d’esprit de reconversion vers une vie plus simple ou différente de la norme. Et pour la plupart de ces personnes vient alors le point faible des yourtes contemporaines: le prix!
Une yourte contemporaine bien étudiée et conçue pour durée dans nos pays coute 10 fois plus cher qu’une yourte Mongole! C’est surtout l’argument qui m’avait freiné lors de mes réflexions sur mon futur habitat temporaire. Par contre et je pense que peu de personnes me contrediront, l’idée de durabilité/pérennité est omniprésente dans les réflexions survivaliste, simplicitaire, décroisant et autres…
Mais la différence de confort est certainement aussi importante que la différence de prix. Dans une yourte traditionnelle l’isolation est bien moindre. La résistance de la structure face au vent ne fait pas le poids, vous remarquerez souvent qu’elle penche du côté opposé aux vents dominants. La bâche n’est pas assez étanche, quand il pleut fort il est nécessaire de sortir les seaux et casseroles! Vous serez réveillé la nuit par la pluie battante. L’humidité dégrade les matériaux, la moisissure s’installe à l’intérieur et contamine l’air. Après quelques années vous devrez changer la toile extérieur et réparer certains éléments. Si vous utilisez votre yourte en tant qu’habitat temporaire il sera peu probable de récupérer votre investissement.
Si comme moi ces arguments vous parlent mais que le budget vous freine encore que faire? Et bien trouvons une solution ensemble!
Et comme toujours la solution est la force de la collectivité. Je suis occupé à réfléchir à organiser un stage participatif sur la construction d’une yourte qui repartira avec un des élèves à la fin du stage! Ce qui permettra à celui qui le désire soit de participer à un stage (certainement gratuitement mais je dois encore réfléchir aux modalités pratiques) qui lui donnera les connaissances nécessaires pour réaliser son projet soit de participer à la construction de son futur habitat en réduisant considérablement les coûts d’un achat chez un constructeur ou d’une conception en solitaire (recherches, marchandises au prix normal, main d’œuvre, outillage spécifique, perte de temps, …).
Cette réflexion fera certainement l’objet d’un prochain post, cependant pour les personnes intéressées n’hésitez pas à me contacter ce qui me permettra d’évaluer l’utilité ou non d’un stage de ce type.
Cela faisait un moment que j’avais envie d’ouvrir ma ruche afin de regarder si tout était ok. J’ai profité de la douceur de ce jour pour effectuer cette visite de contrôle.
La colonie que je possède est un petit essaim récupéré sous le rétroviseur d’une voiture! Bien qu’aillant réussit à récupérer la reine, celle-ci a été changé par une jeune de première génération. L’essaim n’étant pas très gros, nous avons pris le parti de le mettre dans une petite ruchette de type MINIPLUS. Après quelques semaines, la nouvelle reine pondait et tout ce passait pour le mieux.
Ma dernière visite date d’avant l’hivers, les abeilles étaient encore fort actives lors des belles journées. La ruchette était bien peuplée et les cadres bien remplis.
Vers le mois de novembre, j’avais approché la ruche et avait pu constater qu’il y avait de l’activité à l’intérieur grâce au bruit.
Mais tout à l’heure tout était silencieux!
Plus une seule abeille en vie!
Nous avons eu une petite période de gel mais rien d’excessivement rude, peut être une grosse semaine entre –1 et –7. N’étant pas un pro je ne peux présumer des causes de ce désastre. Peut être certains d’entre vous y verront les causes…
Sur ce cadre on aperçoit une sorte de moisissure!
Le manque de nourriture ne doit certainement pas être la cause, ici 2 cadres remplis de miel.
Le centre des 2 cadres est brunâtre, est ce normal?
J’ai récupéré le miel mais je vais attendre confirmation avant de le consommer!
Si vous avez un avis sur une de ces questions merci de partager
Comme expliqué dans le précédent article traitant des buttes, j’ai un impératif de relever au maximum mon potager.
Une idée me vient alors en passant devant un marchand de pneus. Pourquoi ne pas utiliser des pneus usagés de tracteur?
C’est gratuit, cela pourrait créer de belles buttes et en plus c’est du réemploie!
C’est parti…
A présent qu’ils sont en place, je ne sais pas quoi penser lol!
J’aurais préférer de belles butes avec des madriers comme les premières mais bon tampis je n’ais pas les matériaux et ne vais certainement pas en acheter. Par contre, l’idée de départ était de continuer à aller chercher d’autre pneus et les disposer en quinconce sur la place restant à gauche de la photo mais je pense que cela fera beaucoup d’espace perdu entre les pneus. Ce n’est pas parce que l’on bénéficie d’un bon morceau de terrain qu’il faut négliger l’optimisation de l’espace. De plus, si l’espace n’est pas optimisé il faudra cultiver le reste ailleurs, pas très bon pour l’ergonomie! Alors j’hésite…
Ensuite vient le débat de savoir s’il est judicieux de cultiver dans des pneus. Pour ma part, je pense qu’ils ont perdu la plupart de leurs substances nocives lors de leur première vie sur nos routes. Toutes ces particules détachées du pneu se sont envolées dans l’air pour ensuite se déposer ailleurs, sur vos potagers par exemple!
La décomposition d’un pneu utilisé au potager est tellement infiniment lente, est elle un risque pour nos légumes?
Depuis que nous nous sommes installés sur le terrain mi-juillet nous avons renoncés à pas mal de confort moderne.
Le plus remarquable est la télévision.
Cela m’étonnais toujours à l’époque quand au détour d’une discussion mon interlocuteur m’annonçait qu’il ne possédait pas de télévision! Mais à quel genre d’extraterrestre avais-je a faire?
Il s’avère en fait que se passer de la télévision a été le confort le plus simple et le plus bénéfique à mettre de côté.
En effet, les enfants ne sont plus figés devant l’écran et profitent de jouer à l’extérieur et ce par tous les temps. Je n’étais pas un fan des séries débiles mais un grand avantage est de ne plus regarder les (dé)informations. Je m’en porte beaucoup mieux. En fait, les faits divers divertissent mais ne nous apportent rien et s’apitoyer sur des faits auxquels on ne peut rien changer n’apportent guère plus.
Mon seul regret est de ne plus pouvoir regarder des documentaires ou émissions utiles (ex: jardinage). Internet ne nous permet pas d’accéder à l’ensemble des émissions et quand bien même notre connexion (edge) n’est pas assez puissante pour visionner des vidéos.
Je possède une antenne satellite et hésite à la raccorder, on verra…
Etant donnée qu’il était un peu tard dans la saison quand nous nous sommes installés sur le terrain, nous n’avions pas eu l’occasion de démarrer le potager.
Bien que, plus tôt dans l’année nous avions déjà un peu travaillé sur les haies fruitières.
Celles-ci, à notre grand étonnement, nous ont déjà données quelques petits fruits (mures, myrtilles, groseilles, cassis, …). Il est vrai que nous avions acheté les arbres en pépinière et ceux-ci étaient déjà assez grand.
Quoi qu’il en soit, dans notre aventure et envie d’autonomiser au plus vite notre lieu (oserais-je dire notre BAD? Je développerai ce point plus tard…) nous préparons déjà la saison prochaine.
Première étape: Création de buttes.
Notre terrain est bordé par un cours d’eau. En cas de conditions extraordinaires, il se peut qu’une partie de celui-ci se retrouve inondée (en permaculture il faut tenir compte de beaucoup de chose,voir plus loin et extrapoler). C’est pourquoi la création de buttes s’est imposée à nous comme un impératif.
Beaucoup de personnes associe les buttes à la permaculture et penses même que celle-ci se résume à cultiver sur butte! Il est vrai que les avantages des buttes rejoignent les principes de la permaculture mais il n’y a aucune condition à les utiliser ou non.
Dans les avantages certains points m’ont orientés vers ce choix:
Voici un document intéressant sur la création de butte.
Il n’est pas toujours évident de respecter tous les critères d’aménagement d’une butte correcte. Plusieurs éléments vous contraindrons d’adapter à votre situation (matériel disponible, place, désirs, capacités,…). J’ai moi-même dût m’adapter
Au départ, je pensais créer mes buttes avec des billes de chemin de fer mais celles-ci étant trop abimées j’ai changé d’idée.
Le résultat peut être chouette avec des billes en état encore que il faut faire attention car elles sont traitées sévèrement avec des produits chimiques.
Je me suis donc tourné vers des madriers récupérés lors du démontage d’un grenier. C’est un peu dommage car c’est du bon bois qui aurait pu servir d’élément de construction pour un abris ou autre mais bon…
J’avais au préalable couvert le sol avec un vieux tapis afin de tuer la végétation et favoriser l’ameublement du sol. J’ai ensuite passé la fourche bêche afin de ne pas trop chambouler la vie du sol mais permettre aux habitants d’accéder plus facilement dans la butte.
J’ai ensuite mis quelques morceaux de bois en décomposition et quelques déchets de tonde. J’ai commencé à remplir avec les mottes de terre venant de la confection d’un étang.
Pour le dessus, j’ai égalisé avec de la terre un peu plus meuble et j’ai ensuite recouverts de broyat (BRF) en guise de mulch.
Voici le résultat, j’en ai fait deux comme ceci:
Il est intéressant de les réaliser en pierres car cela est plus durable et la pierre emmagasine la chaleur pour la restituer quand la température diminue.
N’hésitez pas à laisser vos commentaires afin de pouvoir débattre, échanger et améliorer les choses.