Pour vivre heureux, vivons (tout) simplement!
Depuis un petit temps je m’intéresse aux communautés qui existent ou se crées. Il y a pas mal de mouvements et d’orientations différentes mais pas tant que cela en fait. La plupart tentent vers l’autonomie, l’écologie, la permaculture, l’envie de sortir du système… Cela me plait énormément. Là où je coince un peu c’est quand j’entends parler de spiritualité, de vivre d’amour et d’eau fraiche, de végétalisme et autres…
J’emploie le mot accrocheur “SURVIVALISTE” dans mon titre. Pourtant je ne peux pas me qualifier de survivaliste. Et là encore quand j’entend parler d’Armageddon, d’éruption solaire , de calendrier Mayas et autres… Là aussi j’ai les poils qui s’hérissent! Mais il faut bien avouer que des choses se passent en ce moment et que l’avenir ne s’annonce pas très rose. Que ce soit au niveau économique, politique ou écologique sans pointer du doigt un fait bien précis; ça ne sent pas très bon!
Il y a certainement à boire et à manger dans ces mouvements avec des extrêmes de part et d’autre. Si je devais me situer je dirais que je suis quelqu’un de terre-à-terre, attentif à ce qu’il se passe autour de moi et prévoyant au cas où. Pour ceux qui attrapent de l’urticaire quand ils entendent parler de survivalime, je leur conseil de lire ou écouter Piero San Giorgio.
Soit, je n’essaie pas de convaincre qui que ce soit ni de défendre une idée. A chacun de trouver sa place.
Revenons au sujet principal, à savoir la création d’une communauté autonome.
Je suis étonné de ne pas entre plus parler de communauté “prévoyante” alors que comme certains le savent s’il y a rupture de la normalité le fait d’être en groupe organisé sera un atout majeur pour continuer à vivre sereinement (j’évite d’utiliser le terme survivre pour ne pas choquer).
Si je devais m’impliquer dans une communauté, voici ma vision des choses:
– Un climat clément: Pas trop rude en hiver et pas trop caniculaire en été.
– Un lieu isolé: En pleine nature, pas de voisin proche.
– Une grande superficie: De manière à fournir les matériaux nécessaires pour la réalisation des infrastructures, le bois de chauffage et les matières premières pour l’alimentation.
– Une législation pas trop sévère: Afin de ne pas nous freiner dans nos projet.
– Un groupe homogène pas trop petit ni trop grand (aucune idée du nombre idéal!).
– Des espaces privatifs pour chaque famille: Afin de préserver l’intimité de chacun.
– Des lieux collectifs: Pour la cohésion du groupe.
– Repas en commun (journalier ou non, à réfléchir…)
– Travail collectif: L’union fait la force.
– Mise en commun des ressources.
– Structure légale: Afin de ne pas risquer une expulsion.
– Permaculture.
– Elevage.
– Préparation (non obsessionnelle en cas de rupture de la norme).
– Tolérance des armes.
- AUTONOMIE.
Ceci est une petite liste non-exhaustive établie sans réflexion particulière et donc certainement à améliorée.
Si certains d’entre vous se reconnaissent dans cette réflexion et désirent aller plus loin dans le débat (ou le concret!), vous pouvez me contacter sur FB https://www.facebook.com/vers.lautonomie.9 ou via email verslautonomie at hotmail point com.
il y a 2 écoles pour la taille de la communauté : entre 150 et 300 d’après le nombre de Dunbar, ou entre 500 et 1000, 500 personnes permettent un pool de compétence suffisant, et 1000 serait la limite pour éviter l’anomie (dissolution du moi dans la masse)
Ce dont vous parlez, Michel Valentin et Pierre Rahbi l’ont créé aux Amanins !…
Oui, c’est un rêve partagé par de nombreuses personnes, (dont moi), que le système a épuisé, pressuré et qui en ont assez de la société qu’on leur impose. Moi, je ne me reconnais plus dans le monde dans lequel je vis et si je suis arrivée sur votre blog, c’est parce que j’envisage de m’installer quelque part, dans une yourte. J’aime l’idée de l’habitat nomade mais surtout, je ne veux rien laisser derrière moi à mes enfants : ni armoire normande, ni murs de granit, si souvenirs pesants de ma vie qui n’est pas la leur. Alors, la yourte, il suffira qu’ils y mettent le feu le moment venu, s’ils le souhaitent, et il leur restera toujours le terrain !!!
Les Amanins, j’irai sans doute y faire un petit séjour d’ici un été ou deux, histoire de voir le fonctionnement de la structure qui vit en quasi-autarcie. Je trouve le concept remarquable, porteur d’espoir, mais encore faut-il qu’il y ait une vraie volonté de vivre bien ensemble. Le plus dur, ce sont les hommes, leurs ego, leur goût du pouvoir, leur passé qui pèse un jour où l’autre sur le présent. Même dans une communauté motivée, les règles ne doivent pas être faciles à observer… Je crois que ma communauté, je la créerai seule ou avec une ou deux amies… rien de plus. Votre rêve est joli, et je vous souhaite de le réaliser.
En tous cas, bonne route à vous.
B.
Je ne vois vraiment pas pourquoi vous parlez ici de vegetalisme sur un article qui parle de la creation de communautés de vie voire de survivalisme…
Le veganisme est un mode de vie basé sur le rejet de la domination et de la legitimation de cette domination d’une espece (l’homme) sur d’autres especes (les animaux) toutes sortes de personnes sont vegan (acreurs sportifs soudeurs chomeurs avocats vivant en ville a la campagne dans un hlm ou une yourt…)
Je suis choquee par votre amalgame
Il n’y a aucun amalgame, je dis juste que ce genre de choses n’est pas fait pour moi…
Bonjour
Nous cherchons a créer une micro communauté sur notre ferme.
Est il possible de vous contacter et par quel moyen ?
Pas de facebook
Merci
Bonjour,
Y a t’il toujours des personnes actives sur votre blog ?